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Le climat, la Chine et moi
27 mars 2007

La bourrasque adéquiste a tassé le Parti québécois

Le soi-disant autonomiste Mario Dumont et son parti, l'ADQ, triomphent aujourd'hui. Il est vrai qu'il n'y avait pas beaucoup de solutions pour canaliser la frustration et la volonté de changement. Mais l'option souverainiste risque de ne plus en être une pour un bon bout de temps. Or les facteurs qui risquent d'accélérer l'assimilation, eux, n'attendront pas. Je crois que Denys Arcand avait (et a toujours) raison avec son diagnostic du "confort et de l'indifférence".

Pour que la langue française survive au Québec (en Amérique?), il faut absolument une "membrane cellulaire" protectrice autour d'un noyau suffisamment développé de locuteurs convaincus. La vraie question qu'il faut poser aux francophones ici, c'est: La francophonie (langue et culture) ou le "cash"... à court ou moyen terme (car à long terme, je suis certain que ce serait payant)? Et je crois deviner la réponse de la majorité. Malheureusement.

Je suis tombé à l'instant et par hasard sur une réaction à un article de JEAN DORION, président-général de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM), qui s'inquiétait en janvier 2004 de l'augmentation lente mais sûre de la part de l'école anglaise dans les effectifs scolaires au Québec. Jugez par vous-même, faut-il se fier sur l'immigration francophone pour assurer nos arrières? (Je prends pour acquis que Mme Alloul est une immigrée plus ou moins récente.) Loin de moi l'idée de jeter la pierre à l'indispensable immigration. Je crois seulement que plusieurs "vieux immigrés (québécois) de souche" commencent à avoir la même opinion que celle-ci:

Parler anglais ou mourir de faim ?   

J'aime beaucoup la langue francaise, j'haïs ça parler en anglais, je suis fière de mon identité québécoise distincte, de mon accent québécois, d'avoir ce petit quelque chose de différent des autres canadiens.... mais si on me demande ce qui est le plus important entre mener un beau train de vie, avoir un bon emploi, faire partie des décideurs et participer à améliorer l'avenir de notre planète ou parler francais... le choix n'est pas bien difficile. Oui, la langue fait partie de l'identité culturelle, mais le fait de parler anglais ne détruira ni la planète, ni ne nous dénigrera en tant que personnes.

J'aimerais beaucoup que mes enfants étudient dans une école anglaise si cela est l'avenir en autant que moi je continue à leur parler en francais à la maison et qu'ils aient la chance d'écouter de la musique francophone et de participer à des activités francophone. De toute facon. Donnons le choix à ceux qui ne l'ont pas eu !

Yasmine Alloul, 22 janvier 2004 (sur le site Web de l'hebdomaire Voir)

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